Bernard Mathieu

La joie est, de mon point de vue, l’émotion qui témoigne le mieux d’une vie satisfaisante et épanouissante.

Il arrive toutefois que cette émotion soit émoussée par des circonstances de vie qui nous mettent en difficulté : des obstacles à la réalisation de certains projets, des deuils, des événements qui ravivent des douleurs ou blessures plus anciennes, etc. Les ressources et solutions que nous avons mobilisées semblent ne plus être suffisantes.

Lorsque c’est le cas, il peut être intéressant de se poser un moment pour faire le point, dans un lieu où notre intimité est préservée des attentes ou exigences du monde extérieur. En tant que psychothérapeute, j’entends d’abord offrir un espace dans lequel chacun.e puisse trouver la possibilité de s’exprimer librement, dans le respect absolu de la confidentialité.

Les raisons pour lesquelles on envisage de contacter un psychothérapeute sont toujours singulières. Elles peuvent être révélées par différents symptômes ou constats : troubles du sommeil et agitation ; consommation (excessive) de médicaments, d’alcool ou de drogues ; difficultés relationnelles en famille, au travail ou dans le couple ; sentiment d’épuisement au quotidien ; anxiété forte face à certaines situations de l’existence (professionnelles, scolaires, etc.) ; sentiment d’échec ou de passer à côté de sa vie ; etc.

La démarche analytique et existentielle qui oriente mon travail m’amène d’une part à explorer, à travers l’histoire personnelle, les domaines de la vie psychique qui contribuent aujourd’hui au mal-être ou au déséquilibre face aux circonstances de la vie (« qu’a-t-on fait de moi ? »). Par ailleurs, la dimension existentielle m’amène également, dans l’ici et maintenant de la relation thérapeutique, à explorer les mécanismes qui contribuent aux solutions créatives de chacun.e (« que vais-je faire de ce qu’on a fait de moi ? »).